top of page
Rechercher

La VAE a le vent en poupe… au prix de sa crédibilité ?

  • Photo du rédacteur: Sophie Brignano
    Sophie Brignano
  • 12 juil. 2017
  • 1 min de lecture

Après la création du Compte Personnel de Formation en janvier 2015 qui inscrit la VAE au cœur de son dispositif, le décret du 6 juillet 2017 baisse la durée minimale prise en compte pour valider ses acquis de l’expérience, de 3 à 1 an.

Que doit-on penser de cette nouvelle réforme applicable au 1er octobre 2017 ?

On pourrait supposer qu’elle devrait augmenter considérablement le nombre de demande de VAE. Toutefois n’oublions pas qu’il s’agit, pour le salarié, de prouver par l’expérience qu’il a acquise, qu’il possède toutes les compétences du diplôme pour lequel il dépose sa demande.

L’équation est simple : comment acquérir ces mêmes compétences après seulement un an d’expérience alors qu’après 3 ans, cela semblait déjà difficilement accessible ? D’autant plus qu’une démarche de VAE demande un investissement important en temps et en accompagnement, soit une moyenne de 6 à 9 mois.

Le danger principal est un découragement des salariés qui risquent d’échouer plus largement dans leur demande d’obtention du diplôme, et de voir par la même la VAE perdre en crédibilité.

Gageons que les organismes certificateurs et les accompagnateurs en VAE prendrons l'initiative d'alerter dès le départ les salariés sur le risque d’échec de leurs demandes même s’ils ont exercé pendant une durée d'au moins un an, les activités en lien avec le diplôme visé.


 
 
 

Commentaires


© 2015 didh - MAJ 1 septembre 2025

  • LinkedIn Social Icône
  • Twitter Classic
bottom of page