La déconnexion : droit ou devoir ?
- Sophie Brignano

- 28 août 2017
- 1 min de lecture

Année après année, les outils numériques professionnels ont tendance à effacer la frontière entre la sphère privée et professionnelle.
A tel point que, cette année, la loi a introduit un droit à la déconnexion pour protéger les salariés œuvrant au sein d’une unité de temps et de travail devenue particulièrement floue.
Cet été, une étude IFOP/SECUREX de juillet 2017 a fait le point sur cette « hyper connectivité » des cadres français.
78% des participants expliquent, en effet, consulter « souvent » ou « de temps en temps » leurs communications professionnelles pendant le week-end ou les vacances. Un score stable au regard de 2016 mais avec une intensité en hausse.
Parmi les 2 raisons largement évoquées, le manque de délégation (s’assurer d’une absence de problème) et d’organisation (éviter d’être débordé).
Et lorsque l’étude met en balance les avantages et les inconvénients d’un accès permanent et simplifié aux outils professionnels, elle penche largement du côté du stress. Pour autant, leur existence est vue comme une amélioration de la qualité de vie au travail.
Il s’agit donc bien de traiter des usages et des pratiques et de leurs dérives possibles afin d’agir durablement sur le « mieux vivre » au travail. Un sujet qui reste encore en friche pour 88% des participants de l’étude et qui, aujourd’hui, relève tout autant de la liberté individuelle et de la responsabilité collective. A bon entendeur…




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