Près d'1 salarié sur 2 arrêté dans l'année
- Sophie Brignano
- 5 févr. 2020
- 1 min de lecture
L'enquête de Malakoff Médéric sur l'absentéisme en 2019 apporte certains éclairages sur la prévention des risques dans l'entreprise.

44% des salariés se sont vus prescrire au moins un arrêt de travail en 2019, dont 37% deux arrêts ou plus.
19% de ces arrêts seraient liés à un contexte professionnel et personnel et 13% à un contexte uniquement professionnel : TMS, épuisement, burnout, accident, troubles psychologiques...
A noter également des prescriptions pas toujours respectées : au final près d'1 salarié sur 3 ne s'arrêterait pas ou partiellement même si la moitié d'entre eux déclarent regretter leur décision.
Alors pourquoi renoncer à l'arrêt ou revenir avant ? 39% parlent de ne pas se laisser aller, 37% de perte financière (jours de carence), 22% d'impossibilité de déléguer ses tâches, 21% de peur d'une surcharge de travail au retour mais aussi d'une peur d'être mal vu, de surcharger ses collègues de travail...
Une majorité de salarié explique aussi avoir travaillé tout en étant malade dont 72% de managers. Quant au télétravail thérapeutique, évoqué comme une solution possible alternative à l'arrêt, 63% des salariés et 80% des dirigeants y seraient favorables. Guère étonnant quand 1 dirigeant sur 4 a le sentiment que le nombre d'arrêt augmente dans son entreprise.
Des chiffres révélateurs qui montrent aussi qu'une politique de prévention des risques et de qualité de vie au travail est bien l'affaire de tous et la culture de chacun.
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